STORY.


 

LA CAPE DE LUCE ET MICHEL

J'ai 42 ans, je suis divorcé et depuis mon divorce je me suis réfugié dans cette passion absolue que j'ai pour les cirés et autres imperméables de plastique ou de caoutchouc. Seul chez moi, je me promène en ciré ou bien encore en combinaison de vinyl et en bottes de caoutchouc. Mon rêve est évidemment de trouver une femme partageant cette même passion mais cela ne semblait exister que dans les magazines jusqu'au jour où... Je vais donc vous conter une histoire qui m'est arrivé et qui me trouble toujours lorsque j'y pense.

 

Comme bien des fétichistes frustrés, je consulte souvent le minitel dans l'espoir de rencontrer la femme rêvée et je tombe toujours sur des hommes, ce qui me met mal à l'aise car je ne suis pas homosexuel. Ce jour-là, je converse avec Michel qui a l'air d'en connaître un rayon sur le sujet, son pseudo est "Cirés Noirs". Je lui demande pourquoi au pluriel et il me répond "nous sommes deux, mon amie Luce partage ma passion pour les cirés". Je lui demande bêtement si je peux la rencontrer. Il me répond "Pas sans moi". Je lui répète que je ne suis pas homosexuel et il ajoute que ça n'a rien à voir, qu'il s'agit de jeux fétichistes à trois. Je suis assez troublé puis je me laisse aller à lui donner mon numéro de téléphone persuadé que son amie n'existe pas. Il m'assure qu'elle existe qu'il lui parlera de moi et qu'il me rappellera en cas d'accord.

 

Les jours passent et le téléphone sonne. je décroche. C'est Michel qui m'assure que son amie est d'accord. Je ne le crois pas. "Bon" me dit-il "Je vais te la passer!". "Bonjour, c'est Luce, comment t’appelles-tu?" "Pascal" répondis je en tremblant; ""ça te dirait de te présenter devant nous avec cirés et bottes". Je ne réponds rien. "Et bien dois je répéter ma question : ça te dirait de te présenter devant nous avec cirés et bottes". "Euh! Oui, oui bien sûr". "Alors viens vendredi soir. Comment seras-tu vêtu ?" . Je bafouille complètement et me reprend : "Je porterais ma combinaison en vinyl noire, mes bottes cavalières en caoutchouc, mes gants de vinyl et mon long ciré noir." " Hmmmm répond-elle, vivement vendredi !" et elle me donne l'adresse. Inutile de préciser que j'en suis tout excité et ne pense à rien d'autre d'ici là.

 

Le vendredi arrive. Je gare ma voiture au plus près de la porte d'entrée. Je suis tout de vinyl et de caoutchouc noir brillant. Dans l'ascenseur je croise un couple qui n'a de cesse de me fixer. Je ne suis guère à l'aise, j'appréhende et mon coeur bat très fort. Avec mon doigt ganté de vinyl noir, j'appuie sur la sonnette. La porte s'ouvre, Michel vêtu d'un long ciré noir à double boutonnière, ceinturé et chaussé de bottes de caoutchouc noires très semblables aux miennes me salue. J'entre. Luce se tient face à moi dans un grand ciré noir très brillant et chaussée de bottes vernies. Nous nous regardons un peu en silence et Luce s'approche. Elle pose ses mains sur mon ciré, les laisses glisser le long des bras. "J'aime" dit-elle. Puis Michel approche et fait de même. Ils sont tous deux autour de moi en train de caresser mon ciré, de le palper. Pendant qu'ils me caressent, ils s'embrassent. Je suis immobile. Luce déboutonne le bas de mon ciré tout en continuant d'embrasser Michel et elle plaque sa main sur ma combinaison de vinyl à l'endroit de mon sexe puis l'agite pour s'assurer qu'il soit bien dur. Pendant ce temps, Michel cesse de l'embrasser et s'approche de ma bouche. Je fais un mouvement en arrière mais Luce continue à me masturber ce qui a un effet très fort sur moi. Finalement je me laisse faire et Michel attrape ma langue avec la sienne en me caressant le cou au travers du col de mon ciré.  Mes pensées sont confuses car c’est la première fois qu’un homme m’embrasse mais la puissance du contact fétichiste retient cette répulsion et mon excitation s’en trouve décuplée.

 

Luce cesse de me masturber pour écarter Michel et m'embrasser goulûment à son tour. Pendant ce temps, Michel déboutonne l'ensemble de mon beau ciré noir et me le retire. Il me retire mes gants de vinyl pendant que Luce frotte son visage sur mon corps recouvert de cette combinaison de vinyl que l'un et l'autre ne tardent pas à m'enlever ainsi que mes bottes. Me voilà entièrement nu devant Luce et Michel, mais bientôt Luce revient de la penderie avec une grande cape transparente à capuche et m'en pare. Après que Luce m' ait boutonné à l'aide des pressions, Michel me fait signe de m'assoir sur une chaise. Il prend bien soin de s'assurer que la cape recouvre l'ensemble et me lie les mains derrière la chaise pendant que Luce me bande les yeux avec un morceau de vinyl. "Tu vois, nous allons faire un jeu. L'un de nous deux va glisser sa tête sous cette sublime cape de plastique pour te sucer goulûment. Tu devras deviner lequel. Si tu te trompes tu auras un gage ! " Elle m'enfile ensuite la capuche attenante à la cape en la serrant bien fort par le cordon si fait que je n'entends plus grand-chose. Je suis très excité sous cette cape et j'appréhende ce qui peut se passer. En silence, tous deux frottent mon corps en glissant sur le plastique de la cape. Les caresses affluent sans que je ne puisse distinguer qui fait quoi. Comme c’est bon. Soudain, je sens la cape se soulever une manche de ciré frotter mes jambes. Ma capuche étant si prêt de mes oreilles que je n’entends que le bruit sourd des imperméables. La langue s’aventure sur mon sexe. Je frémis. Suis-je en train d’être sucé par un garçon ? Ca ne m’est jamais arrivé ! Cette pensée lutte contre l’excitation d’être là prisonnier dans cette cape en plastique qui aura raison très vite de ma résistance. Maintenant mon sexe est tout entier dans la bouche inconnue qui le malaxe et le happe avidement. Je n’en puis plus d’excitation. Je me moque de mes réticences à l’homosexualité, je suis dans cette cape quasi magique entouré d’un couple vêtu de cirés noirs dont l’un des membres est en train de me sucer merveilleusement. Je crie : « MICHEL ! ». Le mouvement s’arrête, on me desserre et m’enlève le bandeau de vinyl et je vois Luce sortir de sous ma cape. C’était elle, c’était une femme qui me suçait et ma peur première m’a orienté vers l’idée perverse que c’était un homme. Je ne sais plus où j’en suis. Michel me détache et Luce me prie d’aller remettre mon ciré noir. Je m’exécute. Pendant que je quitte fébrilement la cape transparente. Luce et Michel s’étreignent dans leurs cirés, hum, je les envie. Je remets mon ciré noir à même mon corps nu et Luce se tourne vers moi. « Et bien puisque tu as tant envie de te faire sucer par un homme, tu vas d’abord en sucer un. Enlève le ciré de Michel et passe lui la cape. Ensuite tu t’agenouilleras devant lui et passeras la tête sous la cape et tu le suceras. ». Je tremble d’hésitation. « Dépêche toi ! ». Je viens vers Michel et déboutonne son beau et brillant ciré noir que je pends soigneusement avant de lui mettre la cape sur les épaules et de la pressionner complètement. Je lui mets bien la capuche puis m’agenouille. Luce soulève la cape et me voilà le visage face au sexe de Michel. Je sens un petit coup de botte de Luce pour m’urger de commencer. « Allez ! » . Tout tremblant et confus d’excitation, je commence à sucer Michel. Le bruit des cirés et de la cape plastique est total. Luce pendant ce temps embrasse Michel. Je les sens tous deux au-dessus de moi. Je dois avouer que j’ai beaucoup de plaisir et je suce de plus en plus fort. Soudain Luce lève la cape et me retire. Michel s’allonge et les voilà tous les deux en train de faire l’amour. Luce me demande de les rejoindre. Ces ébats en imperméables sont grandioses. Après que Michel a joui, Luce s’occupe de moi et je la pénètre à mon tour. Je suis aux anges avec mes deux nouveaux amis que je reverrais ensuite souvent … en imperméables.

 

© Antoine Galtier 2005